Victor Horta a construit au numéro 4 de l'avenue Palmerston l'une de ses demeures les plus audacieuses : l'Hôtel Van Eetvelde, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2000. Découvrez cette vaste résidence au luxueux intérieur, liée à l'histoire de la colonisation belge. ...
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Victor Horta a construit au numéro 4 de l'avenue Palmerston l'une de ses demeures les plus audacieuses : l'Hôtel Van Eetvelde, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2000. Découvrez cette vaste résidence au luxueux intérieur, liée à l'histoire de la colonisation belge.
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En 1895, Victor Horta reçoit la commande d’un hôtel de maître hors du commun, en bordure du quartier Léopold. Le commanditaire : le baron Edmond Van Eetvelde — secrétaire d’État de l’État indépendant du Congo et proche conseiller de Léopold II. Progressiste et libéral, il opte pour une approche résolument moderne : lumière, espace, raffinement — et donc Horta.
La maison est pensée comme un lieu de réception pour le monde politique. Orientée vers les étangs de Saint-Josse et baignée de lumière naturelle, elle dégage à la fois grandeur et sérénité. Le complexe sera agrandi au fil des années, sans jamais trahir l’esprit du plan initial.
La visite comprend également le bâtiment voisin, au numéro 2, lui aussi signé Horta. À l’origine, il faisait partie intégrante de la demeure et abritait le bureau de Van Eetvelde. Aujourd’hui, ce lieu accueille une réflexion contemporaine : sur la préservation du patrimoine Art nouveau à Bruxelles — comme la reconstruction de l’Hôtel Aubecq — mais aussi sur les liens historiques entre ce courant architectural et la colonisation belge.
L’Hôtel Van Eetvelde est bien plus qu’un chef-d’œuvre architectural. C’est un témoin en pierre d’une époque complexe, un lieu où l’esthétique rencontre le pouvoir — et où l’histoire continue de résonner.