Brussels Philharmonic accueille la nouvelle saison avec un mois de réjouissances : découvrez en septembre un aperçu de la virtuosité et de la multiplicité de l’orchestre.
Toujours sous la direction de Stéphane Denève, le Brussels Philharmonic aborde cette nouvelle saison avec un programme retentissant qui fait se répondre un classique du 20e siècle et une création mondiale — en passe, qui sait, de devenir un classique du 21e !
La première représentation du très fameux Sacre du printemps, en 1913, provoqua ce qui marqua les esprits comme le plus grand scandale de l’histoire de la musique. Le magnum opus de Stravinsky choqua le public parisien par ses sonorités brutes, ses rythmes complexes et sa chorégraphie tourmentée signée Vaslav Nijinsky. Cette composition, qui déclenchait encore le tollé de la foule il y a 100 ans, est aujourd’hui un monument indétrônable de la musique et semble écrite pour le Brussels Philharmonic.
Ces dernières années, le trio Brussels Philharmonic-Stéphane Denève-Guillaume Connesson a fait fureur tant en Belgique qu’au-delà de ses frontières. En 2016, l’orchestre faisait la connaissance du jeune compositeur et sortait chez Deutsche Grammophon une œuvre de Connesson, l’opus acclamé par la critique « Pour sortir au Jour ». Aujourd’hui, l’orchestre présente une création mondiale, le concerto pour violon « Les Horizons perdus » inspiré par le roman Lost Horizon (1933) de James Hilton, écrit et exécuté par le célèbre violoniste Renaud Capuçon.
Une semaine plus tard, c’est au tour de l’une des autres spécialités du Brussels Philharmonic : une projection de film. Dans le sillage du succès d’autres concerts cinématographiques tels que E.T. et Modern Times, l’orchestre a sélectionné cette année le film à succès Les Dents de la mer. Cette partition iconique repose, d’après le chef d’orchestre Dirk Brossé, sur une musique tantôt abstraite, tantôt moderne, et même atonale par moments. « Provocante et sublime », des dires de Brossé lui-même au magazine Humo.
Ce mois d’ouverture se referme sur un feu d’artifice vocal. Le directeur en résidence Hervé Niquet invite ‘son’ Vlaams Radio Koor pour la pétillante et exubérante Schöpfungsmesse de Haydn. Lors de l’interruption, le virtuose Martin Helmchen exécutera le non moins pétulant Concerto pour piano n° 1 de Beethoven. Un festival pour vos oreilles et vos yeux !