Pour Benvenuta Suite, Devreese opte pour des formes sobres comme la valse ou le tango, au sein desquelles il parvient à capter la couleur appropriée pour une atmosphère déterminée en modifiant l’harmonisation ou l’orchestration.
Simplicité et couleurs sonores sont deux constantes majeures de l’œuvre de Frédéric Devreese. Pour Benvenuta Suite, il opte pour des formes sobres comme la valse ou le tango, au sein desquelles il parvient à capter la couleur appropriée pour une atmosphère déterminée en modifiant l’harmonisation ou l’orchestration. C’est ainsi que la discussion entre les personnages principaux se traduit par une musique de tango, un genre où Frédéric Devreese trouve le rapport amour-haine idéal pour refléter la querelle. Dans ce film passionnel, mais plus sombre qu’est Benvenuta (1983), André Delvaux superpose plusieurs lignes narratives. Celle du jeune scénariste François, qui rend visite à Jeanne, autrice d’un roman qu’il souhaite adapter au cinéma. Ce livre raconte à son tour la romance entre la jeune pianiste Benvenuta et son amant italien plus âgé, Livio. C’est leur relation qui forme le sujet de Benvenuta Suite, où un prélude onirique introduit une habanera, qui se transforme ensuite en valse captivante avant de se clôturer par un tango turbulent.