L’étoile montante de la musique classique Camille Thomas présente son second album Voice of Hope chez Deutsche Grammophon. La violoncelliste franco-belge rend hommage à ceux qui trouvent la force de triompher sur l’adversité, de créer l’harmonie à la place du chaos, de surmonter la haine par l’amour.
Au programme, le premier enregistrement mondial du concerto de Fazil Say Never Give Up, écrit en réaction aux attentats terroristes de Paris et d’Istanbul – et destiné à Camille Thomas qui l’a créé –, ainsi qu’un superbe choix de mélodies, prières et lamentations, dont Kol Nidrei de Bruch, Dance of the Blessed Spirits de Gluck, ou encore Kaddisch de Ravel.
Elle a enregistré Never Give Up sur le Stradivarius 'Feuermann' accompagné par le Brussels Philharmonic sous la direction de Stéphane Denève. La suite du programme a été enregistrée sous la direction du jeune chef et altiste français Mathieu Herzog.
Camille Thomas présentera son album lors d’un concert virtuel ce dimanche 7 juin à 18:00 dans le Jardin Musical de Julien Brocal.
Avec son deuxième disque Deutsche Grammophon, Voice of Hope, Camille Thomas rend hommage à ceux qui trouvent la force de triompher sur l’adversité, de créer l’harmonie à la place du chaos, de surmonter la haine par l’amour. Au programme, le premier enregistrement mondial du concerto de Fazil Say Never Give Up, écrit en réaction aux attentats terroristes de Paris et d’Istanbul – et destiné à la violoncelliste franco-belge qui l’a créé –, ainsi qu’un superbe choix de mélodies, prières et lamentations, dont Kol Nidrei de Bruch, When I am laid in earth de Purcell, ou encore Kaddisch de Ravel.
Voice of Hope est le premier disque de musique classique réalisé en partenariat avec l’UNICEF, l’agence des Nations Unies qui lutte pour améliorer les conditions de vie des enfants dans plus de cent quatre-vingt-dix pays. En dédiant son enregistrement à l’UNICEF, Camille Thomas a voulu honorer un travail de longue haleine dans certaines des régions du monde les plus troublées et le rôle joué par l’agence pour défendre les droits universels des enfants et des femmes. « Je cherchais depuis longtemps à pouvoir apporter une contribution, même infime, à la société à travers le langage de la musique, explique la violoncelliste. Mon souhait le plus cher est que cet album puisse apporter de l’espoir en l’avenir. Et l’avenir, c’est l’enfance. »
L’idée de Never Give Up, l’œuvre centrale du disque, est née en 2014 lorsque le pianiste et compositeur turc Fazil Say, connu autant pour ses multiples talents artistiques que pour ses claires convictions politiques, a fait la connaissance de Camille Thomas. Comme sa trilogie antérieure Gezi Park, Never Give Up porte un message politique : c’est un appel aux dirigeants du monde de ne pas capituler devant le terrorisme et la violence. Dans cette partition dramatique, la recherche de la paix se fait à travers la voix du violoncelle qui plane au-dessus des troubles dépeints par l’orchestre. À la fin, comme l’explique Camille Thomas, « Fazil Say nous conduit vers la lumière, vers la nature, ses bruits d’eau et ses chants d’oiseaux et vers l’idée qu’il ne faut jamais renoncer en l’Homme, en l’espoir, en la beauté ».
Acclamée pour l’éloquence et la chaleur de son jeu, Camille Thomas, première violoncelliste en exclusivité chez Deutsche Grammophon depuis plus de quarante ans, a le don de la communication et s’exprime couramment en allemand et en anglais. Elle a enregistré Voice of Hope sur le Stradivarius « Feuermann », un instrument fabriqué en 1730 qui a appartenu, comme son nom l’indique, au grand violoncelliste Emanuel Feuermann (1902–1942). Après avoir enregistré les mélodies, prières et lamentations avec le Brussels Philharmonic sous la direction du jeune chef et altiste français Mathieu Herzog, elle est retournée dans la capitale belge pour terminer le disque et graver Never Give Up avec l’Orchestre et son directeur musical Stéphane Denève.
Le programme de l’album reflète son désir d’émouvoir avec des morceaux qui expriment un sentiment de paix et d’amour. Le disque s’ouvre sur Kaddisch de Ravel, dans une transcription du violoniste Richard Tognetti, et se poursuit avec diverses adaptations, entre autres signées Mathieu Herzog, de pages vocales. On entend ainsi When I am laid in Earth de Purcell (tiré de Didon et Énée), Träume de Wagner (l’un des Wesendonck-Lieder), Casta diva de Bellini (extrait de Norma), Pourquoi me réveiller du Werther de Massenet, et Una furtiva lagrima de Donizetti (L’Élixir d’amour).
« J’ai toujours été fascinée par l’émotion brute et physique qu’une voix pouvait transmettre, au-delà de toute forme de compréhension intellectuelle », explique Camille Thomas qui ajoute : « Chaque note produite avec mon instrument essaye depuis toujours de reproduire cette voix, une voix qui chante, parle, murmure, une voix qui crie, qui aime. »