LE DÉSIR COMME MOTEUR

Le concert Daphnis et Chloé entrelace trois récits autour du désir, portés par les musiques de Van Parys, Boulanger et Ravel. Mais chacun se déploie différemment : à travers d’autres perspectives, d’autres formes de désir, d’autres voix. Brussels Philharmonic a invité la slam poet et poétesse bruxelloise Lisette Ma Neza à redécouvrir ces histoires à travers son propre regard. Comment en dévoile-t-elle les mystères ? Comment écrit-elle une nouvelle couche sur la musique ? Quels mots ajoute-t-elle pour révéler des mondes cachés ?

Avec la musique, la parole et l’image, ce concert nous invite à réfléchir à ce qui éveille le désir et le met en mouvement. La force émotionnelle des œuvres d’Annelies Van Parys, Nadia Boulanger et Maurice Ravel prend une dimension nouvelle grâce aux textes de Lisette Ma Neza. Pour chaque pièce, elle compose un prologue et entre en dialogue en direct avec Pitcho (rappeur, producteur et acteur bruxellois). Pendant la musique, ses mots et ses phrases prennent vie dans une traduction visuelle signée par le motion designer Ychaï Gassenbauer.

Entrez dans l’univers de Daphnis et Chloé : là où musique, parole et poésie visuelle se rejoignent, et ouvrent un espace où chacun peut laisser émerger ses propres désirs et perspectives.

Concert en famille : Images

La Journée des Arts pour les Enfants, c’est LE grand rendez-vous culturel des familles — et cette année, le thème « Faites place à l’art ! » est pris au pied de la lettre par Brussels Philharmonic !

Nous avons choisi une œuvre pétillante et haute en couleur de Claude Debussy, Images pour orchestre, et invité six jeunes animateurs et vidéastes à laisser libre cours à leur imagination. Le résultat ? Un kaléidoscope joyeux de styles, d’histoires et d’images, projeté en grand format pendant le concert — sur la bande-son envoûtante de Debussy. Faites connaissance avec : Simon Cools Fierlafijn, Annelies Jacobs, Noortje Lenaerts, Rik Maes, Aaron Muller & Sofie Vermeir

Et ce n’est pas tout ! Avant et après le concert, Flagey ouvre grand ses portes à l’art sous toutes ses formes. Tout le bâtiment se transforme en un véritable terrain de jeu créatif : dessinez, bricolez, jouez de la musique, lisez, écoutez, explorez... et plongez dans l’univers magique de Debussy !

Poèmes de couleurs

Le Poème du feu work calls for a large orchestra, women’s choir, piano, and—well ahead of its time—a colour organ to project light in sync with the music. Scriabin never saw that dream fully realised, but he left the door wide open for others to imagine what it could be. Now, at the invitation of the Brussels Philharmonic, Nazanin Fakoor brings that vision to life—not only for The Poem of Fire, but also for Debussy’s shimmering La Mer.

Nazanin Fakoor is an Iranian-German multi-disciplinary artist and director based in Brussels. Her visual installations and performances are worlds that the spectator can enter and influence. Through her work, she explores utopian possibilities at the intersection of recognition and alienation, aesthetics and social issues, and reality and possibility, blending video, performance, and installation with light, sound, movement and music.

Imaginer Petrouchka

Des arbres majestueux aux eaux murmurantes, jusqu’à l’agitation d’une foire populaire : la musique de Joan Towers, Camille Pépin et Igor Stravinsky fait respirer, scintiller et rayonner l’orchestre dans toutes les couleurs imaginables.

Au cœur se trouve Petrouchka de Stravinsky : un ballet en quatre tableaux, vif et mordant. Une foire animée, trois marionnettes, un destin tragique – et un orchestre qui danse, claque, tourbillonne et chante avec fougue. Il mêle airs folkloriques russes, chansons françaises et valses viennoises dans une orchestration colorée, pleine de dissonances et de rythmes contrastés, faisant sonner l’orchestre tantôt comme un gigantesque accordéon, tantôt comme une balalaïka.

Brussels Philharmonic a invité l’artiste Ellen Vrijsen à créer de nouvelles toiles grand format, inspirées par cette musique colorée et imaginative. Le motion designer Ychaï Gassenbauer transforme ensuite ces peintures en un univers visuel expressif et foisonnant, métamorphosant la salle de concert en un lieu magique.