- Boris Giltburg piano
- Vlaams Radiokoor
- Joolz Gale chef d'orchestre
Beethoven au sommet de son art, Bruckner en quête de sa voix la plus personnelle. Deux compositeurs tournés vers l’avenir, mais profondément ancrés dans leur époque. Ensemble, ils tracent l’arc de tension d’une soirée qui commence avec éclat – et s’achève en apothéose. ...
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Beethoven au sommet de son art, Bruckner en quête de sa voix la plus personnelle. Deux compositeurs tournés vers l’avenir, mais profondément ancrés dans leur époque. Ensemble, ils tracent l’arc de tension d’une soirée qui commence avec éclat – et s’achève en apothéose.
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Les symphonies de Bruckner sont souvent comparées à de grandes cathédrales sonores — mais la Sixième détonne. « C’est plutôt une chapelle », écrivait un critique, « intime et claire, baignée de lumière au cœur d’une forêt fière. » Bruckner lui-même la voyait comme sa symphonie la plus audacieuse : héroïque, réfléchie, et couronnée par un final triomphant. Une œuvre qui se révèle à qui prend le temps de l’écouter.
Dans sa Chorfantasie, Beethoven célèbre avec exaltation la puissance de l’esprit humain. L’œuvre déborde d’optimisme et de virtuosité, et enchante par un tourbillon musical entre piano, chœur, solistes et orchestre. Une ode à la paix et à la joie — cela ne vous rappelle rien…?
Un rôle central dans cette partition rarement entendue est confié à Boris Giltburg. Lorsqu’il joue, l’auditeur retient son souffle : interprète d’une grande sensibilité et d’un magnétisme irrésistible, il fait monter la tension à chaque note. Beethoven occupe une place à part dans son répertoire : en 2020, il enregistre l’intégrale des sonates et publie les concertos pour piano. Dans cette Fantaisie pour piano, chœur et orchestre, il dévoile une fois de plus son instinct infaillible pour la langue musicale de Beethoven.