Rachmaninov forever!

Des mélodies lyriques, amples et souvent passionnées, un romantisme pur et dur. Le style caractéristique de Rachmaninov ne plaît pas à tout le monde : profondément ancré dans la tradition de la musique romantique du XIXe siècle, il est empreint de nostalgie pour la vieille Russie qu'il a laissée derrière lui. Mais même si son œuvre était loin d'être révolutionnaire, Rachmaninov est néanmoins devenu un favori du grand public et l'est toujours aujourd'hui, 150 ans après sa naissance.

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Rachmaninov achève le Concerto pour piano n° 3 dans la magnifique propriété de son épouse en 1909. Peu de temps après, il l'interprète en soliste à New York, lors de sa première tournée de concerts aux États-Unis. Quant au concerto, il se hisse régulièrement au sommet, principalement grâce à ses nombreuses mélodies inoubliables, dont la célèbre ouverture très entraînante.

« Le troisième concerto de Sergei Rachmaninov fait remonter toutes les émotions à la surface », a déclaré le pianiste tchèque Lukáš Vondrácek. Preuve en fut faite lors de la finale du Concours Reine Élisabeth 2016, qu'il a remportée haut la main, en proposant une interprétation énergique, passionnée et romantique de ce concerto.

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À l'âge de 67 ans, le compositeur montre dans sa dernière composition, les Danses symphoniques, que, sans renoncer à son individualité, il se laisse influencer par la musique de son temps. Les nombreux passages rythmiques débordant d'énergie, les audacieuses harmonies inédites, la longue danse finale, aussi brillante qu'endiablée, témoignent de l'influence des rythmes complexes et irréguliers de Stravinsky, du jazz et de la musique de danse américaine, par exemple.