Le Nouvel An se célèbre toujours au son d’une musique de fête. Mais pas forcément celle des traditionnelles valses de Vienne, comme le prouve le Brussels Philharmonic depuis de nombreuses années. Il est vrai que le maître de cérémonie et chef d’orchestre Hervé Niquet adore sortir des sentiers battus. Cette année, il plonge avec son orchestre dans le monde pétillant et passionnant du cinéma, de Paris à Hollywood.
Le Nouvel An se célèbre toujours au son d’une musique de fête. Mais pas forcément celle des traditionnelles valses de Vienne, comme le prouve le Brussels Philharmonic depuis de nombreuses années. Il est vrai que le maître de cérémonie et chef d’orchestre Hervé Niquet adore sortir des sentiers battus. Cette année, il plonge avec son orchestre dans le monde pétillant et passionnant du cinéma, de Paris à Hollywood.
Qui dit musique de film pense sans doute instantanément à de grands noms comme John Williams, Ennio Morricone ou Hans Zimmer. Ce que l’on sait moins, c’est que la première musique de film de l’histoire du cinéma a été composée par Camille Saint-Saëns en 1908 pour le film L’assassinat du Duc de Guise de Charles le Bargy et André Calmettes. Si l’accompagnement au piano par des artistes de variétés servait surtout à masquer le bruit des projecteurs du cinéma muet à la fin du XIXe siècle, la musique s’est ensuite transformée au cours des décennies suivantes pour devenir une composante majeure de l’expérience cinématographique. Un nouveau genre musical était né. En France, des compositeurs comme Saint-Saëns, Ravel et Les Six ont posé les bases de cette nouvelle tradition.
Par ailleurs, d’autres noms sont totalement méconnus. Et pourtant, leurs mélodies se sont ancrées dans la mémoire collective. Ainsi, la bande originale ludique de Franck Barcellini est intimement liée à Mon Oncle de Jacques Tati. Le compositeur Roger Roger a pourvu de nombreux documentaires et séries télévisées de la musique appropriée. Les mélodies de ces compositeurs reflètent le Paris turbulent des années » 50, résonnant d’un vacarme festif et décadent. Préparez-vous à un concert « extra-ordinaire » et laissez-vous emporter par des rythmes extravagants et des refrains entraînants rehaussés d’une bonne dose d’humour français.