Choral Fantasy Meets Cinema
Le son envoûtant d’un chœur a inspiré d’innombrables scènes épiques du cinéma. Pensez à l’univers sonore iconique d’Ennio Morricone, au mysticisme spirituel de Philip Glass ou à la puissance vocale brute de Jerry Goldsmith.
Découvrez-le à travers cette sélection de films proposée par Robin Broos.
The Good, The Bad and The Ugly (1966)
réalisation : Sergio Leone
The Ecstasy of Gold a été composé par l’Italien Ennio Morricone, une œuvre qui incarne à merveille son génie. Écrite pour le film The Good, The Bad and The Ugly et interprétée par une soprano, cette pièce est devenue l’un des chefs-d’œuvre musicaux les plus emblématiques de l’histoire du cinéma. Fun fact : le groupe de metal américain Metallica l’utilise comme introduction à leurs concerts.
The Omen (1976)
réalisation : Richard Donner
Le légendaire compositeur hollywoodien Jerry Goldsmith a écrit un morceau choral inoubliable pour le classique de l’horreur The Omen. La pièce rappelle fortement le Carmina Burana de Carl Orff et nous plonge dans les origines obscures du personnage de Damien. C’est le combat éternel entre le bien et le mal, Dieu contre le diable. Et tout cela se retrouve dans cette partition gothique : Ave Satani.
Koyaanisqatsi (1982)
réalisation : Godfrey Reggio
La bande originale hypnotique de Philip Glass pour Koyaanisqatsi commence par des cuivres insistants qui montent lentement en puissance, jusqu’à ce qu’un synthétiseur lance la célèbre ligne de basse en ostinato. Cette même répétitivité se retrouve dans le morceau choral Vessels, enregistré avec le sextuor vocal The Western Wind. Le résultat est l’un des chants chorals les plus bouleversants jamais enregistrés.
The Lion King (1994)
réalisation : Rob Minkoff, Roger Allers
Pour Le Roi Lion, Elton John et Tim Rice ont reçu pour mission d’écrire des chansons inoubliables, mais le film avait aussi besoin d’une musique de film traditionnelle. C’est le jeune compositeur allemand Hans Zimmer qui s’en charge, avant tout pour impressionner sa fille de six ans. Au début de la production, la direction artistique du film n’était pas encore définie, mais Zimmer fait appel à son ami sud-africain Lebo M pour apporter une touche locale. Le résultat : une musique chorale puissante avec une saveur africaine.
Saving Private Ryan (1998)
réalisation : Steven Spielberg
Il faut sauver le soldat Ryan a marqué le début d’une nouvelle ère dans le cinéma de guerre. Le film montre la dure réalité de la Seconde Guerre mondiale, mais aussi l’héroïsme des soldats - notamment grâce au choix d’utiliser très peu de musique. Pourtant, le compositeur John Williams signe une pièce finale qui donne le ton à tout le film : Hymn to the Fallen évoque l’espoir et la force, dans un contexte d’émotion solennelle.
The Lord of the Rings: The Fellowship of the Ring (2001)
réalisation : Peter Jackson
Pour la trilogie Le Seigneur des Anneaux, le compositeur Howard Shore a choisi la technique du leitmotiv - un thème musical associé à un personnage ou une situation - s’inscrivant ainsi dans la tradition de l’opéra du XIXe siècle. Cela permettait de distinguer musicalement la multitude de personnages. Pour seulement trois films, il a composé plus de 100 leitmotivs, dont plusieurs intègrent de magnifiques passages chorals
