- Ilan Volkov chef d'orchestre
- Ilya Gringolts violon
« Pelleas et Mélisande » d'Arnold Schönberg conjugue avec brio une complexité spectaculaire à une accessibilité étonnante. ----- « perdus dans les brumes d’un rêve qui ne s’arrête pas » En 1893, Maurice ...
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« Pelleas et Mélisande » d'Arnold Schönberg conjugue avec brio une complexité spectaculaire à une accessibilité étonnante.
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« perdus dans les brumes d’un rêve qui ne s’arrête pas »
En 1893, Maurice Maeterlinck rédige sa pièce Pelléas et Mélisande, une fable ensorcelante d'un amour impossible, riche en symbolisme, désir et envie, enveloppée d'un mystère sombre et énigmatique. Le triomphe est retentissant, propulsant Maeterlinck en tant que seul Belge à décrocher un prix Nobel de littérature jusqu'à présent.
Des compositeurs tels que Claude Debussy, Gabriel Fauré et Jean Sibelius ont puisé leur inspiration dans cette œuvre. Moins célèbre, mais tout aussi brillante, est l'interprétation d'Arnold Schönberg sous forme de poème symphonique. Il a poussé les frontières de l'expression musicale romantique à leur paroxysme, cherchant à rendre tangible l'extase et la tragédie des protagonistes.
L'accueil initial fut sévère : « La première, que j'ai moi-même dirigée, a suscité une émeute parmi le public et même parmi les critiques,qui étaient d'une sévérité inhabituelle, allant même jusqu'à suggérer mon internement et l'interdiction d'accès au papier à musique ! » Cependant, les perceptions ont rapidement évolué, et le public a chaleureusement adopté cette œuvre orchestrale inhabituelle, empreinte d'une passion romantique remarquable."