- Felix Mildenberger chef d'orchestre
- Liza Ferschtman violon
« Une énigme obscure qu’il ne faut pas percer. » Quatorze variations sur un seul thème : cela peut sembler simple, presque banal – voire un peu ennuyeux. Et pourtant, ce jeu musical qu’Elgar improvisa un soir au piano devint l’un des grands classiques du répertoire symphonique. ...
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« Une énigme obscure qu’il ne faut pas percer. » Quatorze variations sur un seul thème : cela peut sembler simple, presque banal – voire un peu ennuyeux. Et pourtant, ce jeu musical qu’Elgar improvisa un soir au piano devint l’un des grands classiques du répertoire symphonique.
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Tout commence par une variation dédiée à son ami Billy Baker – et très vite, c’est toute sa bande d’amis qui défile en musique. « L’Enigma », ce n’est pas seulement de deviner qui se cache derrière chaque portrait, mais aussi de percer le mystère du thème original… Un secret qu’Elgar a emporté avec lui.
« La musique commence là où s’arrêtent les possibilités du langage. » Jean Sibelius composa son unique concerto pour violon pour lui-même — ou peut-être pour le rêve qu’il avait jadis caressé. « Pendant dix ans, mon plus grand désir a été de devenir violoniste virtuose », écrivait-il dans son journal à l’âge de quatorze ans. Ce rêve ne se réalisa jamais, et dans son concerto résonnent à la fois cette mélancolie et une profonde compréhension de l’instrument.